La roche ronde roule sur la pente
Accrochée au nuage flou
Toute à toi, mes pensées lentes
Glissent dans ce décor fou
Et fou de ton suave corps
Je divague en rêverie
A la vie et à la mort
Ah, faut-il que je te prie
De m’aimer tout simplement
Sans pleurs et sans reproches
D’être auprès de moi gaiement
Comme sur la pente coule la roche
A travers les feuilles du grand arbre, je vois le bleu du ciel.
Il s’évade effrangé et s’efface vers l’ouest lointain. Il rougit.
A travers les mailles de ton tricot, je vois de ta peau, le miel.
Il embaume d’arôme chantant dont j’entends le doux chuchotis.
Dans tes yeux, l’espoir d’une hirondelle, voletant joyeuse.
Sur ta bouche, l’immensité du bonheur et le souffle d’un mot.
Tes cheveux, des plumes au vent, battant la mesure heureuse
Du temps qui suspend son vol, rien que pour entendre le mot.
J’ai entendu le oui, qu’un sourire grandit. Puis le je t’aime
A peine audible ; un murmure qui fait trembler mon cœur.
Et qui trouble mon fol esprit, Je te réponds que je t’aime.
Le bleu du ciel est maintenant rouge, il s’épanouit en fleur.
Étoffe de limbes sous la voûte nue
Tissée de rayons de lumière et d’humeur,
Lange des âmes de mes amours perdues,
Je rêve, cœur battant, d’un proche bonheur.
Mirage flottant de tes amours lumineux
Touche d’Éden au goût suave de miel
Caresse de soie sur mes yeux en feu
je me love à terre sous ce sublime ciel.
Si tu savais
Mon amie
Tout cet été,
Tout cet ennui,
Loin de toi
Sans te voir,
Sans l’émoi
Des beaux soirs,
A te regarder
Sur le divan.
A t’écouter
Ce printemps.
A t’aimer
Durant l’hiver,
Émerveillé.
Belle bergère
De mon cœur.
Vient l’automne
Se fanent les fleurs.
Ton rire résonne.
Vient mon amour.
Besoin de ta peau
Éclaire mes jours
Secs sans l’eau
De ta vie.
Vient, vient, vient.
Éclaire mes nuits.
Faisons nous du bien.